lundi 7 novembre 2016

Mes 5 livres préférés

Bonjour, Bonsoir,

pour commencer ce blog, commençons par un article qui sent bon les souvenirs de lecture, la liste de mes 5 livres préférés.














Vendredi et la vie sauvage - Michel Tournier : Adapté du livre "Robinson Crusoé" écrit par Daniel Defoe. Il est également adaptation jeunesse de "Vendredi ou les limbes du pacifique".

"Le 29 septembre 1759Robinson Crusoé est à bord du navire La Virginie faisant route vers le Chili. Une tempête frappe le navire violemment. Seul survivant du naufrage, Robinson se retrouve sur une île désertequ'il nommera « Speranza », livré à lui-même avec Tenn le chien de La Virginie. Sa solitude va le contraindre à faire preuve d'ingéniosité, de persévérance et de courage, afin de survivre dans ce monde sauvage. Jusqu'au jour où, se croyant abandonné de tous, il se lie avec un indigène qu'il surnomme « Vendredi ». Une occasion de quitter l'île se présente : un navire s'arrête sur l'île pour sauver Robinson. Mais il refuse de s'en aller, contrairement à Vendredi. Robinson ne reste cependant pas seul, le petit Jean que Robinson renomma Dimanche, le mousse du bateau White Bird, le rejoignant pour vivre avec lui sur l'île."

J'ai en effet lu ce livre quand j'étais enfant, je l'ai découvert au collège, il faisait partie de mes lectures de classe. Contrairement à mes camarades, j'ai plongé la tête la première dans l'histoire et je l'ai terminé bien avant les autres.
Fascinée par les descriptions, accro aux aventures, je garde aujourd'hui un souvenir particulier de "la souille" cette boue dans laquelle le personnage se plongeait et qui l'envoûtait jusqu'à ce qu'il ai parfois des délires un peu psychédéliques.















Madame Bovary - Gustave Flaubert : Classique parmi les classiques, plusieurs générations ont du le lire en intégralité ou au moins parcourir des extraits.

"Emma Rouault, fille d'un riche fermier, a été élevée dans un couvent. Elle rêve d'une vie mondaine comme les princesses des romans à l'eau de rose dans lesquels elle se réfugie pour rompre l'ennui. Elle devient l'épouse de Charles Bovary, qui malgré de laborieuses études de médecine, n'est qu'un simple officier de santé. Emma est déçue de cette vie monotone."

Egalement lecture de classe, que j'ai dévoré avant tout le monde. Quand j'en parle autour de moi, les réactions sont plus que tranchées. Soit "J'adore" ou bien "Ah non pas ça". Il m'arrive de le conseiller, mais en général je commence par dire "Tu peux parcourir rapidement le premier chapitre car - spoiler - ils déménagent". Flaubert, il faut le savoir, était un être pervers. Il aime en effet utiliser beaucoup de détails, il faut donc savoir faire le tri entre ce qui est utile ou pas. On aimera qu'il fouille minutieusement tel un psychiatre (ou un fou) dans la psychologie de ses personnages, comme lors d'une dissection de batracien.

J'ai aimé avec Emma, pleuré, regretté, et elle m'accompagne encore aujourd'hui.





L'Assomoir - Emile Zola : 

Gervaise Macquart, le personnage principal, une provençale originaire de Plassans, boiteuse mais plutôt jolie, a suivi son amant, Auguste Lantier, à Paris, avec leurs deux enfants, Claude et Étienne Lantier. Très vite, Lantier, paresseux, infidèle et ne supportant pas de vivre dans la misère, quitte Gervaise et ses enfants pour s'enfuir avec Adèle. Gervaise, travailleuse, reprend alors le métier de blanchisseuse qu'elle a appris à Plassans. Elle accepte d'épouser Coupeau, un ouvrier-zingueurauquel elle a fini par céder. Le bon cœur et la faiblesse sont des traits forts du caractère de Gervaise. Ils auront une fille, Anna Coupeau, dite Nana, héroïne d'un autre roman des Rougon-Macquart."


Premier roman de Zola sur le milieu ouvrier, il m'a complètement bouleversé et donner pour la première fois une grosse claque sur la réalité de la vie, et j'y ai vu des similitudes avec ce que je pouvais voir autour de moi sur certains détails. Les artisans sont toujours à galérer avec une certaine misère, les femmes toujours seules avec parfois à gérer l'alcoolisme ou la brutalité de leurs maris, et à élever leurs enfants seuls.

Zola possédait déjà à son époque une écriture en avance sur son temps. Il pourrait écrire aujourd'hui et être toujours en phase avec nos problématiques actuelles; 














Les Chroniques de San Francisco - Armistead Maupin 

"Mary Ann débarque à San Francisco pour fuir la vie ennuyeuse de sa ville natale. Elle emménage chez Anna Madrigal, qui tient un petit immeuble sur Barbary Lane et cultive de la marijuana. Elle y fait la connaissance des colocataires : Michael « Mouse » jeune homosexuel, Brian Hawkins le séducteur, et Mona jeune femme assez mystérieuse très amie avec madame Madrigal."

Quand j'ai commencé cette série, j'étais en première au lycée. C'est la documentaliste qui m'en a parlé en m'invitant à essayer "pour voir". J'ai complètement accroché et englouti les tomes les uns après les autres.
L'histoire de Mary Ann, les voisins, la maison, j'avais l'impression d'y être. Il faut savoir qu'à l'époque de la publication, Armistead Maupin publiait chaque semaine une chronique dans un journal local de San Francisco, d'où "Les Chroniques". C'est ce qui lui donne un côté frais, et nouveau à chaque chapitre. Pour les trois premiers tomes du moins. En effet, l'histoire commence dans les années 70 (60 ?) et se poursuit dans les années suivantes jusqu'à aujourd'hui.

Je dois avouer que je trouve que l'histoire manque un peu du piquant du début dans les premiers tomes. J'ai cependant eu beaucoup à quitter les personnages lors de "Michel Tolliver est vivant".
Aujourd'hui, je n'ai pas encore lu le dernier. Il faut dire que j'ai changé, et que l'histoire me plaît moins qu'avant.
















Matilda - Roald Dahl

"Matilda raconte l'histoire de Matilda Verdebois (Matilda Wormwood), une fillette particulièrement éveillée vivant avec ses parents et son frère. Douée de grandes capacités intellectuelles, Matilda apprend seule à lire et écrire, si bien qu'à 5 ans, elle connaît la plupart des grands classiques de la littérature britannique. Paradoxalement, elle n'est l'objet que de sarcasmes pour ses deux ignobles parents: l'un est un escroc vendant des voitures volées, l'autre ne jure que par le loto et les feuilletons télévisés. Elle rencontrera un jour Mlle Candy, son institutrice, qui transformera sa vie." 

Je ne vais pas faire d'entorse à la réputation de nombreux bibliothécaires. Matilda, c'est un peu moi.
A l'inverse que c'était à l'école que cela se passait mal, et pas à la maison. Alors je me réfugiais dans les livres. Sans eux, mon enfance à l'école puis au collège aurait été bien pire.

Roald Dahl a toujours su trouver les mots pour exprimer le mal-être tout en offrant une merveilleuse, fantastique et réconfortante porte de sortie pour accéder au meilleur univers qui soit : l'imagination.


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Et voilà, j'espère que vous avez aimé ce top, et n'hésitez pas à me donner le votre en commentaire !

A très vite !

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